Nos correctrices sont des professionnelles dont le travail est de « voir les fautes et non pas de voir des fautes*. » Un service absolument indispensable, et si peu coûteux qu’on serait fou de s’en passer ! Parce que lorsqu’il reste des coquilles, on ne voit qu’elles…
Nous distinguons les deux types de correction. La révision est une correction en profondeur, qui touche la syntaxe, la grammaire, la construction des phrases, l’organisation des idées. Il est de loin souhaitable d’effectuer une telle correction avant de passer en production. Autrement, les changements importants qu’on apporte au texte bouleverseront la mise en page et entraîneront des délais et des frais additionnels… qui sont évitables !
On effectue la correction d’épreuves quand le travail est en production, quand le texte a été révisé et quand il est formaté typographiquement. Il s’agit de repérer les coquilles ainsi que d’assurer l’uniformité du formatage typographique selon les niveaux de texte et l’application du code typographique. Par ailleurs, une seule lecture ne peut suffire. Il est souhaitable que le texte soit révisé, puis lu et relu. Le nombre de lectures est commandé par :
Certains éditeurs vont jusqu’à six lectures d’épreuves ; il ne faut pas croire que c’est exagéré ! Les délais de production sont serrés et la production numérique, malgré ses nombreux avantages, ouvre souvent la porte à l’apparition d’erreurs pas toujours faciles à débusquer ! Heureusement qu’il y a des spécialistes pour prendre le temps de relire tout ça !
* Ch. Gouriou, Mémento typographique, Hachette.
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